Ansamb Tibet (Association)

Née en 1957 à Bar le Duc, Catherine Panot aime se dire « métissée Lorraine- Alsacienne»
C’est en 1999, en Lorraine - par un jour exceptionnel d’éclipse totale du soleil – que la féérie des montgolfières rassemblées pour un night-glow, va susciter sa passion pour les plus légers que l’air. Puis, c’est à Verdun, en retrouvant l’histoire tragique de son grand père. Emile - l’un des poilus de 14-18, ensevelis et gazés, revenu vivant au pays, qu’elle écrira un petit roman épistolaire. « Verdun, une mémoire debout » : une correspondance avec un ami Jean-Louis Marteil (d’Oradour sur Glane) en visite sur les sites des batailles de la Grande guerre.

Installée à La Réunion, depuis 2005, passionnée de marche et de nature intacte, elle arpente les sentiers de randonnée dans les trois cirques, et surtout Mafate, inaccessible en voiture. Elle sait qu’elle n’en aura jamais fini de découvrir ces mille kilomètres de sentiers « du battant des lames au sommet des montagnes ».

Comme elle veut se rendre compte d’où ils viennent, elle a choisi de voyager dans les divers pays qui ont envoyé des hommes peupler la Réunion, et ceux dont l’histoire est liée à cette île: l’Inde, la Chine, Madagascar, et les île voisines: Maurice, Mayotte, l’île Rodrigue, les îles des Seychelles. C’est au cours de ces voyages en Inde qu’une rencontre avec des tibétains de l’exil à Dharamsala et les enfants des écoles tibétaines, l’amène à s’engager pour la défense de la culture et de la langue des Tibétains, aussi en 2008, elle crée France-Tibet-Réunion, puis Ansamb Tibet .

Ce qu’elle aime, plus que tout, c’est partager et transmettre: le goût de la langue française et de la langue créole par la lecture et l’écriture.
Et aussi- particulièrement chez les jeunes - éveiller le sens critique, par l’Education aux médias et la création de moyens d’expression qui leur donnent la parole: le droit à la Liberté de pensée et à la libre expression.